La folie a ce goût de toi
Que j’aime avoir sur mes lèvres
Le goût de la folie
Dans ton regard danse une folle mélodie. Je l’entends d’ici, murmurant sur mes courbes, la symphonie de tes envies. Ton sourire me donne envie d’acrobaties, toutes en chants et en cris. Je sens le tempo du sang de mes tempes s’élever crescendo et la température ne fait que monter depuis que tu m’as attachée. Je suis pieds et poings liés à notre lit. Nue, positionnée en un x laissant mes cuisses outrageusement ouvertes, accessibles à tes lubies. Et toi, toi qui pourrais profiter de moi comme il se doit, toi… juste au-dessus de moi. Ton sourire se dessine alors que tes yeux font flamboyer mes iris. Je veux que tu me possèdes, là, maintenant, que tu uses et abuses de mes encore. Je m’impatiente. Je veux que ton corps glisse sur le miens, dans le mien. Qu’attends-tu putain !! Tes lèvres sont étirées alors que les miennes ne font que se déverser. Je suis à bout de nerf et maintenant… tu me fais languir. Mais moi c’est ta langue que je veux et pas que !!!
Je ne me reconnais pas, ou plutôt j’ose dire avec toi ce que je ressens au fond de moi. Putain baise moi !! Ton arrogance m’insupporte alors que mon bassin ondule, hors de contrôle, espérant se frotter contre ce morceau de toi que je désire au plus profond de moi. Avec lenteur, faisant fondre mon iris dans tes prunelles, tu entreprends de m’embrasser, partout… Mais PAS là où je le désir… Plus tu m’embrasses, plus je m’embrase.
Tes doigts m’effleurent, ton souffle me fait frémir, ton regard me fait bouillir, tes mains me caressent. Je m’empresse, suppliante : Bordel, prend-moi, là ! MAINTENANT, FORT !!! Faire cesser ce divin supplice. Soudain, la vibrante délivrance. Ce n’est toujours pas toi, mais ce jouet me fait trembler. Je suis prise d’une crise de spasmes délicieux, prête à exploser. Je sens le plaisir me faire rougir et ma peau suinter d’émotions. Je m’écoule de plaisante frustration… Tu ne t’arrêtes pas… Je me sens trop remplie d’envie quand ton regard se perd entre mes cuisses et que ta langue goûte enfin aux fruits de ma passion, au fruit de mes pulsions. Les liens de mes poignets pénètrent ma chair quand, dans un cri éclaboussant, je sens mon corps se tendre à l’extrême et mes larmes folles mourir contre tes lèvres.