Ma peau te réclame à cor et à cri,
Je te veux toi, ton corps et tes cris
Ma peau te réclame à cor et à cri
J’ai des acouphènes, un son permanent. Ce bourdonnement perpétuel je ne suis pas certaine d’en déterminer son origine. Serais-ce le bruit de la machine à café du boulot qui accule ainsi mes oreilles ? Est-ce dû aux vibrations de mon cœur qui m’on fait trembler à chacun de tes sourires ou chacun de tes regards ? Non… à la réflexion, je sens comme une douce chaleur irradier mon être et certaines parties de mon anatomie vibrent encore sous l’effet de tes mots, du timbre de ta voix. Putain ta voix… Elle me rend folle à m’en rendre sourde. Oui, c’est ça.
Il a suffit d’un rien, de quelques phrases pour qu’immédiatement je sente mon corps à la fois se détremper, se teinter de fièvre et devenir plus léger. Merde, tout ça, juste avec ta voix… Pour le reste, je n’imagine pas. Ou plutôt si, je me l’imagine que trop bien, régulièrement. Comme ce matin, quand j’ai rêvé que tu me réveillais au milieu de la nuit. J’ai ce chant encore dans mon sang, bouillonnant. Je me souviens des accords et de la mélodie que j’imaginais alors. Celle, remplie de passion, de notre corps à cœur.
Le bruit mat du désir, du fantasme qui va se réaliser. Je suis un en plein délire. On se voit tout à l’heure, juste toi et moi… Un tête-à -tête et, pourtant, je sens en moi un concert d’émotions. Un vacarme dingue. Tout ça parce que ma peau te réclame à cor et à cri, parce que je te veux toi, ton corps et tes cris.