J’aime quand mon corps s’efface
Dans cet espace, dans ta grâce
Pour mieux te faire danser
Une valse endiablée
Quand mon corps s’efface
Étirements, échauffements, nous, maintenant, en tenue, nus, pour une session de sport délicencieux. Ce genre de gymnastique brûlante qui nous donnera ces doucereuses courbatures une fois que nous serons repus. Mais le serons-nous vraiment ?
Le grain de ta peau sur mon épiderme. Le velours de ton corps sous le satin de mes caresses. Un moment hors du temps dans des draps de soie. Un moment pour soit. Toi et moi.
Très vite, les effleurements se font plus brûlants, ma tension est palpable, visible. Ton ivresse, tes fesses aussi rouges que tes joues, tu t’écoules avec délice. Plus nos corps s’explorent, plus nos âmes s’ouvrent. Plus nos corps débordent de passion, plus nous nous gorgeons de sensations.
Effleurements. Caresses. Nos langues qui se mélangent. Nos doigts qui s’entremêlent. Nos corps qui s’appellent…
Acrobaties toutes en douceurs. Instant de grâce quand tu me places aux portes de ton monde intérieur, doucement je m’y aventure, remplissant, explorant plus en avant, ces parois de mystères sucrés. Frissons, spasmes des deux côtés. J’avance à l’aveugle, je m’efface en toi. Je ferme les yeux pour mieux découvrir ton plaisir abyssal. Je suis littéralement aspiré par ton désir, consumé par l’envie.
Les mouvements commencent, en douceur, les yeux dans les yeux, comme une valse. Puis tout s’accélère, tout s’enchaine, tout se déchaine. Nous, haletants, nos corps qui coulissent, nos gorges qui gémissent, nos âmes qui dansent et qui jouissent.