Ton sourire me nargue… depuis trop longtemps. Est-ce l’effet du vin ou de ton regard divin ? J’ai l’impression que la chaleur devient infernale ici. Je sens mon sang qui me brûle les veines et tes effets sur mon corps se font ressentir. Je trépigne. Inconfortable sur mon siège. Ton sourire, encore. J’ai envie de t’embrasser. Tes lèvres qui s’agitent et c’est mon cœur qui palpite. Mes intentions se font plus claires à mesure que tes courbes me troublent. J’ai envie de toi. Terriblement.

Je n’écoute plus vraiment ce que tu me dis. Je suis perdu dans ton regard. Là, maintenant, ce que j’ai envie c’est de goûter tes lèvres… pour commencer… et je sens que ta faim ne se suffira pas des miennes.

Je ne tiens plus. Je m’élance. J’ai le souffle court quand ton regard me déshabille. J’ai le souffle coupé quand l’on s’effleure. Le goût de ton sourire, enfin. La douceur laisse vite place à l’ardeur de la passion. Mes baisers pleuvent sur ton visage, dans ton cou, mordant ta chaire pour en obtenir plus de goût. Mes sens sont à fleur de peau, mes désirs à fleur de corps.

Nos mouvements se font plus fiévreux, nos vêtements tombent. D’un mouvement je te bouscule. Chute de verres sur la table, ta chute de rein. D’un geste, je te fais basculer. Je suis hypnotisé par ton bassin qui ondule et m’appelle. Des frissons sur ta peau. Symptômes à la fois de la fraicheur de la table et du feu de ton excitation. Et moi, je brûle. Je me consume. J’ai besoin d’étreindre cet incendie dans mes entrailles et cela tombe bien, tu t’écoules à grande eau.

Autour de nous, un nuage de vapeurs et de cris. Ta peau qui gémit et qui transpire. Je veux te bouleverser et que ce moment reste gravé dans ta mémoire autant que mes dents sur ta peau…