Tous ces désirs
qui me passent par la tête
Sont des envies
qui passent par ton corps
Tellement d’envies
Tu occupes mon esprit depuis ce matin, depuis ce moment où il n’est resté de nous que ton parfum mélangé à ma peau. A contre cœur, j’ai du partir au boulot, m’arracher à ton étreinte, de la chaleur de tes bras, de nos draps. Je repense à toi, à cette nuit, à cette ivresse, à ces délices partagés. Tu m’as complètement perturbée, je suis complètement chamboulée. Et ton odeur sur moi qui surgit parfois ne m’aide pas.
Petite pause. J’ai un café à la main, un sourire aux lèvres, la tête dans les nuages. Je connais bien ce ciel multicolore, tu m’y as conduite il y a quelques heures. Le vertige de cette hauteur, ce cri non pas d’effroi, mais d’émoi. Ce moment où tu as osé répondre à tous mes désirs. Je crois que mes voisins nous ont entendus mais tant pis. En fait, je crois plutôt qu’ils devraient nous remercier. Nous leurs avons partagé quelques-une des étoiles parmi lesquelles nous avons voyagé.
D’ailleurs, des étoiles, j’en veux plein les yeux, plein l’esprit… Tous ces désirs qui me passent pas la tête sont des envies qui passent par ton corps. Que fais-tu, là, maintenant ? Es-tu toujours dans nos draps, que j’imagines encore trempés par toute l’intensité que nous y avons déversée ? As-tu réussit à te lever malgré les courbatures qui doivent te tirailler ? J’ai envie de toi, de te retrouver, de recommencer… Mon corps se souvient de tes attentions. Je le sens palpiter, t’appeler. Tu es beaucoup trop dans ma tête alors que, là, j’aimerais que tu sois un peu partout sur moi, en moi.
Mon téléphone qui se met à vibrer, une photo de toi… Je n’en peux plus. Direction les toilettes du boulot avec l’intention de répondre à ta provocation, de t’exciter autant que ma culotte est trempée. Peut-être que ce ne seront pas seulement les voisins avec qui je partagerais le son de mes émotions…